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Métaux BlackRock a un client pour son titane

  9 mai 2019ChibougamauRadio-Canada

Métaux BlackRock dit avoir trouvé preneur pour sa production de titane. Elle franchit ainsi une nouvelle étape en vue de la réalisation de son projet de mine de ferrovanadium-titane de Chibougamau et d’usine de traitement de Grande-Anse.

La production principale de Métaux BlackRock sera constituée de fonte et d’un alliage de ferrovanadium.

La compagnie produira aussi du titane, utilisé comme pigment blanc dans les plastiques et la peinture ainsi que dans des alliages spécialisés.

L’entreprise était toutefois à la recherche d’un acheteur pour cette portion de sa production.
 
Le plan initial prévoyait de devoir enfouir dans un premier temps une partie de ces résidus, mais l’entreprise a récemment réglé ce problème.

On a présentement conclu deux protocoles d’entente pour des preneurs. On parle de l’ensemble de la production d’environ 125 000 tonnes par année, mentionne le directeur régional de Métaux BlackRock, David Dufour.

Les deux acheteurs de titane seraient des entreprises asiatiques.

Les autres résidus
Cette entente ne permet pas à Métaux BlackRock de se départir de la totalité de ses résidus.

L’entreprise devra disposer de 20 000 à 25 000 tonnes par an de résidus.

D’ailleurs, les discussions sont toujours en cours avec le site d’enfouissement d’Hébertville-Station pour l’enfouissement d’une partie ou de la totalité de ces résidus, mais ni BlackRock ni la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean n’étaient en mesure de confirmer les quantités en cause.

BlackRock maintient le cap
Par ailleurs, la direction de Métaux BlackRock assure maintenir l’échéance de 2021 pour la mise en production de sa mine et de son usine de traitement de Grande-Anse.

Elle réagit ainsi à la nouvelle parue dans La Presse Plus mercredi selon laquelle un important investisseur se serait désisté.

BlackRock a reçu ses permis environnementaux la semaine dernière.

L’entreprise affirme que le financement du projet de près de 1 milliard de dollars va bon train.

Nous, on a eu nos papiers il y a environ une semaine, on pense pouvoir attacher ça dans les prochaines semaines et commencer comme prévu, d’ici quelque temps, la construction ici au port de Saguenay, mentionne David Dufour.

Des explications qui satisfont la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord qui estime que le projet n’est aucunement menacé.

Le financement d’un projet comme ça, ça peut avoir des hauts et des bas. Il y a un recul d’un des partenaires, il y a d’autres partenaires qui vont se joindre au projet et on est très confiants que ça va se réaliser, souligne la directrice générale Sandra Rossignol.