La Baie-James




Dis-moi qui es-tu?

vivre à la baie-james
jamésien
employeur de la baie-james

Une magnifique région à découvrir

territoire baie-james
vie à la baie-james
emplois à la baie-james

À la recherche d’un emploi?

Quoi de neuf à la Baie-James?
Toute l’actualité d’ici

Retour aux actualités

Ces immigrants du Sud qui choisissent le Nord

  27 janvier 2021Le Devoir

Accoudé à sa table de cuisine de Lebel-sur-Quévillon, à 500 km au nord de Montréal, Salah Ben Hassouna n’en a que pour son coin de pays adoptif. « Quand j’étais à Trois-Rivières, j’habitais dans un demi-sous-sol. Ici, j’ai une grande maison, au bord de l’eau, avec une acre de terre en arrière. Tu comprends la différence ? »

Surnommé « Ben », le Tunisien d’origine fait maintenant partie du paysage nord-québécois. Arrivé dans les années 1980, il fut l’un des premiers immigrants maghrébins à s’aventurer si loin. « À l’époque, on était deux ! » dit-il en riant derrière sa moustache. Aujourd’hui, la communauté tunisienne y est si importante que le consul de Tunisie a visité le coin, il y a quelques années, pour comprendre cet engouement.

Qu’ils viennent du Maghreb, du Cameroun, des États-Unis, du Brésil, d’Haïti ou des Bahamas, tous déménagent dans le Nord québécois d’abord pour le gagne-pain. Les mines et la forêt fournissent des emplois par centaines, avec à la clé des salaires hautement compétitifs. Résultats : parmi les 2000 Quevillonnais, on recense plus d’une vingtaine de nationalités. Dans toute la région, Statistique Canada dénombre 500 immigrants parmi les 40 000 habitants. Plus on monte vers le nord, plus la tendance est forte. Au Nunavik, on compte près de 1000 immigrants pour 35 000 personnes. « Les immigrants ont déjà fait plusieurs milliers de kilomètres pour venir au Québec, donc un millier de kilomètres de plus pour venir s’installer à la Baie-James, ça ne leur fait pas peur », résume Nancy Lapointe, d’Attraction Nord, un organisme de promotion régional.

Pour lire l’article complet, cliquez ici.